Une armée qui ne souffre pas de perte...
J'ai déjà connu cela depuis le temps sur Thélia. De l'une, il s'agit de celle des non-morts, dont les rangs se régénèrent à chaque massacre. De l'autre, une armée de couards qui passe son temps à fuir. Je ne dis pas que l'une ou l'autre ne sont pas compatibles cela dit. De ma retraite je ne saurais dire, même si je sais...
Une chose est certaine, Nul Général n'a besoin de relever un affront aussi maigre et sans importance, si il n'a rien à prouver. Nul Prince ne pourra en d'autres contrées instaurer son ordre contre la propagande, si ce n'est... Cela va de soit "sourire", en prouvant qu'il puisse prendre le monde connu. Et de cela... Devenir empereur... Mais comme on dit, nul vainqueur ne croit au hasard. Exalté à un devoir d'élimination de la propagande, conduit à prouver l'insécurité et l'instabilité de ses fonctions. Et en concordance, à montrer sa faiblesse.
Je suis un voyageur, je suis libre penseur, tantôt poète, tantôt guerrier. Gardien d'un équilibre moult fois remis en question par nos faits et gestes. Pensez un jour à ces mots, car chacun de vos actes ! modifie l'équilibre du sol sur lequel vous bâtissez. Quelles que soient vos origines, quelle que soit votre politique, quelle que soit votre opulente sincérité à croire en vos idéaux. Une chose ne changera pas, Cela coule dans votre Essence, dans celle de chaque monde de Thélia, indéfectiblement vous êtes tous ! TOUS ! liés à la terre que vous foulez. Et je souris aujourd'hui de regarder ce foutoir, ce chaos. Continuez à croire au hasard, continuez à penser que l'équilibre passe par vos petits idéaux, et à chacun de vos pas, vous vous égarerez de l’équilibre. Et à chacun de vos pas, votre souffle de vie s’affaiblira, comme on asphyxie lentement un papillon sur un coton de formol. Une seule chose doit rester après ce maelstrom : de véritables valeurs d’équilibre de l’Essence, des Hommes véritables... Les Etoiles de Thélia. Oubliez que vos guerres sont un hasard. Votre terre est tout simplement à l’asphyxie, et votre carte se réduit. Je souris encore en pensant qu’un jour, vous serez obligés de vivre dans une seule cité à l’équilibre précaire, seule bastion d’un monde qui fut gangréné, et de trouver un moyen d’échapper à la septicémie, à l’amputation de la vie. Certains savent exactement de quoi je parle, et parmi ceux là, se trouvent les Etoiles qui, j’espère de tout cœur, seront des Guides, des Pères…
Aujourd’hui, je ne prends pas ma retraite, mais me retire au point de fonction. J’attendrai… « Sourire compatissant… »
Mais foutre Ciel !!! Priez pour qu’aucun de mes frères ne prennent part un jour à contrer vos guerres futiles pour ramener l’équilibre !
Ah oui, j’oubliais, j’ai entendu le mot soufre. Mot qui prend toute son importance dans l’expressivité du moment présent. Mais, le soufre, n’est-il pas le pus du volcan ?
Je déclare l’Air des Egarés ouverte…
Le Marquis
|