Annecy, le 31 juillet de l’an de grâce 2012
Les voici, les voila, les 6 numéros de la Gazzetta di San Giorgio Major !
Avant que vous ne les dévoriez, je vous demande d’avoir une pensée toute particulière pour ma dream team : Timoleone et les plus discrets mais formidablement efficaces Matteo et Antoine. Sans ces trois-là, la gazette aurait été moitié moins riche, au moins, et je n’aurais pas eu l’énergie de rédiger les 6 numéros. A chacun, différemment, je dois d’avoir vécu quelque chose de précieux.
Un ‘petit’ mot de merci, aussi, pour les autres, de l’ombre, ceux qui m’ont laissée partir dans mon délire sur Shakespeare et mes titres à la con, celui qui m’a fait un ristretto à pas d’heure, celle qui m’a offert un sourire de soutien, celui qui m’a apporté une bouteille d’eau sans rechigner, celle qui a posé sa main sur mon épaule sans rien dire, celle qui a dû crier ‘Lucia, on te demande dehors !’ cinquante-sept fois, celui qui a remis l’Adagio d’Albinoni comme soutien musical nocturne et celui qui m’a fait oublier tous les emmerdements en me faisant danser au bal et en nous trouvant ‘Tu vas au bal, qu’il m’dit’ de Renault qu’on a écouté en sourdine, et tous les autres.
Un ‘petit’ mot de merci à tous les joueurs ou PNJ qui ont contribué aux petites annonces, notamment à l’artiste savoisien que je n’ai pas pu voir en vrai et à qui on doit la petite annonce des marmottes emballeuses. Merci spécial à Renata Trevisan, Carlotta la vendeuse d’œufs, Marguerite de Savoie-Valois et Sœur Marie-Claudine. Les filles, vous êtes des reines !
Ca m’a fait bien rire d’entendre « vous direz à votre patron que … » alors que j’avais la main sur toute la rédaction et que mes acolytes se sont retrouvés à plusieurs reprises dans des situations pas possibles alors que j’avais forcé le trait qu’ils m’avaient demandé d’alléger ! Ca m’a valu un sale quart d’heure chez les Gritti (qui n’ont pas eu la compétence ‘second degré’) à sauver les miches de Timoleone : vous inquiétez pas, on s’en est sorti avec un soupçon de chantage sur le Père Marco.
Ca m’a fait du bien de vous voir lire la feuille de chou, de vous entendre la lire à voix haute en riant dans la rue et de vous voir nous la réclamer.
Malheureusement, il a fallu tailler dans le vif, tant il y en avait à dire… et je comprends que certains aient pu être déçus… Et puis j’ai fait des erreurs, pas vues par mes relecteurs : le nom de la poule mutemps ; le patron de l’hostellerie qu’a pas de mémoire, pas son cousin, etc etc.. Mea culpa. On a fait pour la Gazzetta comme pour les repas ou le scénario : frais sur place en direct. Du coup, il y a eu des ratés.
Pour les prochaines fois (car, oui, je VEUX un TP² !!!), nous réfléchiront mieux à la distribution et, peut-être, aux heures de diffusion et puis aussi à un mode d’emploi de la gazette : où trouver l’équipe, les numéros etc.
En passant, ma sœur est super contente d’avoir un autographe du Grand Will ! Oui, parce que j’ai, dans la vraie vie, une vraie sœur qui m’a vraiment demandé un autographe du Grand Will.
Et, finalement, à vous ! Mais j'ai bien peur que vous n’aurez jamais autant de plaisir à lire ces numéros que j’en ai eu à les écrire, c’est juste pas possible.
Lucia / Claudine
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