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HRP: Scouzy, j'ai été un peu... occupée, ces derniers temps. Et le reste du temps un peu trop... groggy ? ^^"... pour taper quelque chose de relativement cohérent.
(Et ça a pas l'air, comme ça, mais j'aime bien être cohérente, quand je parle, et encore plus quand j'écris.) De toute façon, je me punis moi-même de ce vilain forfait : c'est difficile de répondre à tout le monde à la fois, sans trop faire de redondances ni s'emmêler, et ce avec encore moins d'heures de sommeil que d'habitude. ._.
En premier lieu, Syhlas, j'avais regardé ta signature pour voir si le nom de ton perso y figurait... mais je l'ai regardé dans l'aperçu du sujet, dans la page où j'écrivais mon message. Résultat, comme les signatures n'y figurent pas, j'ai cru que tu n'en avais pas. ._.
En second lieu, euh, si, ChiNoMiko, Moony
(moi, en l'occurrence ; je parle à la troisième personne, maintenant, ça devient est grave ^^") est bien la joueuse d'Érèbe... Où est l'ambiguïté ? ^^" J'ai fait une boulette ? J'ai répondu à côté de la plaque quelque part ? ^^" ]
Merci, Ô général, de nous faire grâce de votre présence et de me venir en aide dans la défense des valeurs de notre noble cité. Les écarts de nos jeunes femmes sont certes d'apparence inoffensive, mais si personne ne vient les démentir on ne pourra point s'étonner que la vision que les étrangers ont d'Arcas se conforme à celle qu'elles leur dépeignent complaisamment. Nous ne nous sommes pas, avec maintes difficultés, sortis d'un innommable bourbier pour être traînés dans autre, n'est-ce pas ?
Nour Al Tariki, tendre conteur - trop tendre, sans doute -, vous vous fourvoyez en m'incitant à la pitié pour ces femmes. Qu'ont-elles de si différent des autres représentantes de leur sexe pour mériter ainsi une quelconque pitié ?
Si elles étaient privées de la lumière du jour, j'éprouverais pour elle une infinie compassion et leur proposerais de s'appuyer sur mon bras pour les guider. Si elles présentaient de naissance ou par accident quelque malheureuse déficience mentale qui les empêcherait de jouir de leurs facultés, je les plaindrais de toute mon âme.
Mais, conteur, un homme de votre observation et de votre finesse ne peut pas se tromper : vous le savez aussi bien que moi, ces femmes ne sont affligées d'aucun handicap indépendant de leur volonté.
Ce n'est donc pas l'être intrinsèque, que je juge, mais la conduite !
Elles ne sont pas moins qu'une autre !
Elles disposent du même éventail de talents qui n'attendent qu'à être révélés et cultivés !
Arcas les a accueillies dans son sein pour leur permettre tout cela, et non pas pour qu'elles succombent à la facilité.
Cérès, sous les conseils de notre marchande et volant bientôt de ses propres ailes, pourrait sans le moindre doute prendre en main tout un commerce et user de son talent de négoce, non pour la chair, mais pour les transactions de notre cité. D'apprentie de Niki, elle deviendrait vite son bras droit et multiplierait l'efficacité déjà admirable de celle-ci.
Quant à Dysnomia, il n'est pas à douter qu'avec son esprit incisif notre sage Ykeas l'accueillerait volontiers parmi ses disciples. Peut-être de prime abord de moindre éducation, son intelligence stimulée par l'émulation s'élèverait vite au niveau des autres et, j'ose le croire, il est probable qu'elle n'en révèlerait pas la moins douée.
Embrassez donc du regard la différence titanesque entre ce qu'elle pourrait et ce qu'elle a choisi d'être.
Quand je l'espère élève assidue partageant les fruits mûrs de la philosophie... elle ourle la courbe de ses lèvres et bat des cils.
Quand je la conçois mettre son talent pour la parole au service de la réflexion et de l'évolution intellectuelle... elle s'étend, lascive, dans des coins sombres.
Quand - j'ose le dire ! - je l'imagine même, un jour, siéger au Concile divin... elle écarte les cuisses et se met à gémir.
Quelle déception.
Quelle frustration.
Dysnomia, lève-toi. Tes charmes sont loin d'être ton plus grand atout. Développe les autres, utilise-les à bon escient et tu n'auras plus aucune raison de te prosterner devant nous ainsi que tu viens de le faire. Et quand tu seras sillonnée de rides, maculée de taches de vieillesse, quand tes boucles blondes se terniront d'un gris cendreux, quand tes seins s'affaisseront, que ton vagin s'assèchera et que ton dos se courbera sous l'effet de l'âge, tu relèveras toujours ton front blanc et tes yeux vert d'eau soutiendront sans faiblir le regard de tes interlocuteurs les plus illustres et les plus brillants.
[ Le retour du
HRP...
@Vince : Merci, c'est gentil !
J'ai malheureusement une affinité non négligeable pour l'écrit, au grand détriment de l'oral, comme, il me semble, il est facile de constater. XD Je m'étais bien amusée à rédiger mon texte de soin, pour en faire mon principal atout de prosélytisme pour le culte de Perséphone... sauf que je n'ai pu m'en servir qu'aux derniers instants du dernier jour. ToT
(Vous me direz, c'est déjà ça. )@Syhlas : Toi, mon pauvre, si tu es aussi doué à l'oral qu'à l'écrit, tu vas être bien déçu parce que je ne pourrai pas te suivre. XD ^^"
@Maddy : ...Matija ? Où ça, voyons ?! O.O Je ne vois pas DU TOOOOUT de quoi tu parles, dis donc. O.O (Ça me fait penser que j'ai failli écrire "Tenter un caractère à la Matija-Kitto
(pas l'un ou l'autre, mais les deux ENSEMBLE) dans une attitude à la Calamity Jane de
Deadwood (sans le nez qui coule)". XD) ]
EDIT:
Maddy, Maddy... Dis-moi que je rêve... La Malédiction de la Nouvelle Page me poursuivra donc toujours, même jusqu'ici !!! *sort en hurlant*